Une école de musique & de chant

Auteur/autrice : Eolides Page 1 of 8

La flûte enchantée

Les 2 et 3 décembre 2023, le chœur Eolides aura le plaisir de participer au spectacle du Groupe Lyrique, une reprise de l’opéra de Mozart “La flûte enchantée”, dans une version inédite en français.

Plongez dans un univers qui mêle la magie, le fantastique et une réflexion profonde sur l’humanité. Un prince perdu dans un pays inconnu, un dragon, un étrange homme-oiseau, une flamboyante Reine de la Nuit, de terribles épreuves… et le génie de Mozart !

Qu’il s’agisse de rire aux frasques de Papageno, de s’émouvoir des plaintes de Pamina, de s’émerveiller des vocalises tranchantes de la Reine ou de savourer la beauté du voyage initiatique proposé par Sarastro, entendre directement en français le propos de Mozart permet de vivre pleinement l’expérience rare et bouleversante qu’il a voulu nous faire partager avec ce conte tout à la fois philosophique et merveilleux.

Samedi 2 décembre 2023 à 20h 

et dimanche 3 décembre à 16h

Atrium de Chaville

3 Parvis Robert Schuman, 92370 CHAVILLE

Tarifs : 25€ 

Tarif réduit : 15 € (chômeurs, étudiants, enfants moins de 12 ans)

Mise en scène et nouvelle traduction : Renaud BOUTIN

Direction musicale : Laurent ZAÏK

Chef du Choeur Eolides : Benjamin FAU

Scénographie et costumes : Cécilia DELESTRE

en partenariat avec le Lycée La Source et La Générale

Lumières : Pierre DAUBIGNY

Orchestration : David WALTER

12 et 19 novembre 2023 Voyage vers le nouveau monde

Les dimanches 12 et 19 novembre prochain, le chœur Eolides a eu le plaisir de présenter en concert son nouveau programme a cappella, des deux cotés de l’océan atlantique, de l’Europe à l’Amérique Latine, et les époques, de la renaissance à l’époque contemporaine. Deux souvenirs de ces concerts :

Dona Ubensa (Huayno péruvien)

Psaume 150 (Ernani Aguiar)

Orphée et Eurydice : les photos

Les 16 et 17 avril dernier, nous vous présentions l’opéra de Gluck : Orphée et Eurydice, dans la brillante mise en scène de Renaud BOUTIN.

Merci à tous d’être venu nous écouter et partager ce moment intense. Merci à nos solistes Clara, Marie et Solène. Merci à nos instrumentistes, et à Benjamin pour sa direction parfaite.

16 et 17 avril 2022 – Concerts Orphée et Eurydice en version d’opéra

Après la version de concert en novembre 2021, le Chœur Eolides est heureux de vous convier à la version mise en scène de l’opéra Orphée et Eurydice de Christoph Willibald Gluck, dans sa version en français (dite Berlioz).

  • Orphée : Solène Laurent
  • Eurydice : Marie Lombard
  • Amour : Clara Penalva

Le chœur, les solistes et l’accompagnement instrumental seront placés sous la direction de Benjamin FAU. La mise en scène sera l’œuvre de Renaud BOUTIN.

Nous vous donnons rendez-vous au Théâtre Passage vers les Etoiles (17, cité Joly 75011 PARIS, Métro Père Lachaise), les :

  • samedi 16 avril à 14h30
  • dimanche 17 avril à 19h30

Billetterie en ligne et sur place (Lien vers la billetterie).

Passe sanitaire requis.

1er décembre 2018 – Messe de la délivrance

Le Chœur Eolides et le Chœur du Mesnil, sous la direction de Benjamin FAU, ont le plaisir de vous convier à leur concert du Samedi 1er décembre 2018 à 16h00.

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale, nous donnerons la Messe de la délivrance de Théodore Dubois. Cette œuvre méconnue a été achevée en 1918 à Paris. Dans un style classique emprunt de solennité et d’espoir, la Messe de la Délivrance célèbre la paix retrouvée.

Le grand chœur sera pour cette occasion accompagné de deux solistes, de deux orgues et d’un quintette à vent.

Rendez-vous à l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteaux 75004 Paris, le Samedi 1er décembre 2018 à 16h00.

Libre participation.

Plan d’accès :

Programme de la saison 2018-2019

La saison 2018-2019 du Chœur Eolides sera articulée autour de deux programmes musicaux, et plusieurs évènements remarquables.

La fin de l’année 2018 sera consacrée à la Messe de la Délivrance de Théodore Dubois (1837-1924).

Cette œuvre méconnue a été achevée en 1918 à Paris au lendemain de la fin de la 1ère guerre mondiale.  Dans un style classique emprunt de solennité et d’espoir, la Messe de la Délivrance célèbre la paix retrouvée. Elle invite également au recueillement, suite à cette “grande guerre” qui reste une des plus grande hécatombes de l’histoire moderne.

L’œuvre sera donnée en concert conjoint avec le Choeur du Mesnil, également dirigé par Benjamin FAU, le samedi 1er décembre à 16h30, à l’église des Blancs Manteaux à Paris. Cette présentation s’intègre dans le cadre des célébrations du centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale.

Des janvier 2019, le chœur travaillera sur un programme romantique.  Celui-ci sera présenté au public lors d’un spectacle “Dans l’ombre de Schumann”. Le programme se situera autour des œuvres de Mendelssohn, Brahms, Clara et Robert Schumann.

En juin 2019, le chœur se déplacera à Varsovie dans le cadre d’un échange et de concerts communs avec un chœur polonais. Nous chanterons des œuvres a cappella des XIX et XXème siècles.

Dubois – Messe de la délivrance

Éléments biographiques

Théodore Dubois (1837-1924) est  contemporain de Gabriel Faure et de Camille Saint-Saëns. Il est comme eux une figure éminente de la vie musicale française dans toute la seconde moitié du 19ème siècle.

Théodore Dubois est né dans l’Indre et issu d’un milieu très modeste. Très jeune, il fait rapidement preuve de bonnes dispositions pour la musique.  Il montre aussi une étonnante capacité de travail qu’il exploita durant une longue vie entièrement dédié à son art. Après des études musicales commencées à Reims, il intègre le conservatoire de Paris. Il obtient tous les premiers prix avant de remporter en 1861 le premier Grand Prix de Rome de composition. Théodore Dubois devient organiste à la Madeleine. Il assurera également à partir de 1896 et pendant dix ans la fonction de directeur du conservatoire de Paris. A partir de 1905, il mènera une vie plus calme, dédiée à la composition et à l’édition de ses œuvres. Il meurt en 1924.

Théodore Dubois est toujours resté fidèle à un art musical issu de la tradition romantique et fermement ancré dans le XIXème siècle. Le langage de ce compositeur alors âgé de 60 ans  n’a pas suivi les bouleversements apparus au début du XXème siècle. C’est cela qui explique que, au temps de Ravel et de Debussy, on ait boudé sa musique. Elle a en effet progressivement disparu des programmes de concerts jusqu’à tomber dans l’oubli, hormis une toccata pour orgue et un oratorio : “les Sept paroles du Christ”.

Pédagogue reconnu, il a laissé un célèbre Traité d’harmonie qui est encore une référence de nos jours. On observe cependant un mouvement de redécouverte de ce compositeur et parmi une œuvre riche de plus de 500 compositions. Parmi elles certains véritables chefs d’œuvres restent encore à faire entendre.

A propos de la messe de la délivrance

Lorsque la 1ère guerre mondiale éclate en 1914, Théodore Dubois est âgé de 67 ans. Il est alors retiré de la vie publique depuis plusieurs années. Il va vivre la Grande Guerre de l’intérieur et va tenir presque quotidiennement un journal assez précis. Le 22 juin 1918 on y trouve cette mention :

“Je travaille un peu à une messe dont la première audition aurait lieu à la cathédrale d’Orléans, si nous sommes vainqueurs. Son titre serait : Messe de la délivrance. Que Dieu m’inspire et veuille que ce soit bientôt”

La délivrance fait autant référence à la délivrance du pays qu’au fêtes de la délivrance qui ont lieu tous les ans à Orléans lors des fêtes Johanniques.

L’écriture de l’œuvre commence à Terrasson, en Dordogne, et s’achève le 12 décembre 1918 à Paris, peu de temps après l’armistice. Le style de cette messe est proche de celui de ses Oeuvres des années 1880-1890. C’est un style très classique et comme un héritage des grandes messes viennoises de Schubert.

Outre l’ordinaire de la messe latine, Théodore Dubois ajoute deux mouvements de circonstance :

  • une entrée brillante de cuivre composée sur le texte du Cantique de Judith (bien de circonstance)
  • un hymne en hommage à la république (Domine Salvam fac Rempulicam)

La messe sera créée à la Cathédrale d’Orléans le 8 mai 1921 à l’occasion de l’anniversaire de la Délivrance d’Orléans par Jeanne d’Arc (8 mai 1429) et redonnée à l’église de la Madeleine le 22 novembre 1922, moins de deux ans avant le décès du compositeur, à plus de 80 ans.

Saint-Saëns – Ave verum

Cette oeuvre a été composée entre 1860 et 1865 lorsque le compositeur était organiste à l’église de la Madeleine à Paris.

Partition

Ave, verum corpus
Natum de Maria Virgine :
Vere passum, immolatum
In cruce pro homine :
Cuius latus perforatum
Unda fluxit cum sanguine :
Esto nobis praegustatum,
In mortis examine.
Amen
Salut Vrai corps
Né de la Vierge Marie
Ayant vraiment souffert et qui fut immolé
Sur la croix pour l’homme
Toi dont le côté transpercé
Laissa couler l’eau et le sang
Sois pour nous un réconfort
Dans l’heure de la mort.
Amen

Strauss – Trüb blinken nur die Sterne

On peu trouver, parmi les œuvres de jeunesses du compositeur, sept chœurs a capella dédiés à son bien-aimé père. Strauss a tout juste 16 ans et utilise déjà un langage très expressif. Il met en œuvre tous les moyens à sa disposition pour peindre l’atmosphère mélancolique du poème d’Adolf Böttger (1816 – 1870)

Trüb blinke, nur die Sterne,
wohin das Auge sieht,
wenn unser Liebstes fern
zur kalten Fremde zieht.

Die Herzen, die entbrennen
in liebesel’ger Lust,
empfinden erst beim Trennen
die Öd’ in ihrer Brust.

Frühling und Rose küssen
und kosen sich nicht satt,
ach ! Wenn sie scheiden müssen
fällt traurig Blatt auf Blatt.

Les étoiles brillent, tristement,
aussi loin que le regard se porte
quand notre amour s’en va
dans un lointain froid.

les coeurs qui s’enflamment amoureusement,
ne ressentent un vide
dans leur poitrine
qu’au moment de la séparation.

Printemps et rose, de s’embrasser
Et de déguster, ne se lassent pas,
Ah – quand il faut se quitter,
Tombent tristement, les feuilles.

Schubert – Terzetto D80

Cette oeuvre de Schubert date de 1813 : le jeune Franz a alors 16 ans et il compose (poème et musique) cette courte cantate pour guitare et choeur d’hommes en l’honneur de la fête de son père, qu’il affectionnait tant.

Schubert étant lui même guitariste, cette cantate a été donnée par le jeune compositeur à la guitare accompagnant ses frères qui ont chantés les parties de choeur. Cette courte pièce a le mérite de nous faire découvrir un aspect bien moins connu de la musique de Schubert.

Partition Basse

Partition Tenor

Ertöne Leier
Zur Festesfeier !
Apollo steig’ hernieder,
Begeistre uns’re Lieder.

Lange lebe unser Vater Franz !
Lange währe seiner Tage Chor !
Und im ewig schönen Flor
Blühe seines Lebens Kranz.

Wonnelachend umschwebe die Freude
Seines grünenden Glückes Lauf.
Immer getrennt vom trauernden Leide,
Nehm’ ihn Elysiums Schatten auf.

Endlos wieder töne, holde Leier,
Bringt des Jahres Raum die Zeit zurück,
Sanft und schön an dieser Festesfeier.
Ewig währe Vater Franzens Glück !

Lyre, résonne
Pour célébrer cette fête !
Apollon descends ici-bas,
Anime nos chants.

Longue vie à notre père Franz !
Que longtemps dure le choeur de ses jours !
Et dans une floraison d’une beauté éternelle
Fleurira la couronne de sa vie.

Riante de plaisir, que la joie environne
Le cours de son bonheur verdoyant.
Pour toujours séparé de la douleur et du deuil,
Que l’ombre des Champs-Elysées l’accueille !

A l’infini résonne à nouveau, douce lyre,
Quand la course de l’année ramène ce moment,
Douce et belle en cette célébration de fête.
Qu’éternel soit le bonheur de notre père Franz !

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