Ça y est, nos concerts de la Passion sont passés. Et quel plaisir, quelle fierté ! Nous avons été vraiment enchantés de vous présenter ce programme, merci à tous d’être venus nous voir, merci à tous ceux qui ont contribué à rendre ces incroyables concerts possibles !

Derniers raccords avant le concert au Temple du Foyer de l’Âme !

En attendant de repartir sur notre prochain programme, revenons sur la présentation de nos brillants solistes.

Sébastien Obrecht

Sébastien Obrecht est notre évangéliste.

Sa voix de ténor tantôt héroïque, tantôt agile, ainsi que son intelligence musicale et prosodique lui permettent de défendre avec justesse et finesse un répertoire très vaste, de Monteverdi à Finzi en passant par Wagner ou encore Berlioz.
Ses compétences artistiques lui valent d’être choisi par des chefs d’orchestre et des metteurs en scène de renom pour de grands rôles tels que Dom José dans Carmen de Bizet (qu’il interprétera à plus de 30 reprises), Hoffmann dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, le rôle-titre Idoménée de Mozart, ou encore le Tambour Major dans Wozzeck de Berg.
Sa longue tessiture l’amène également à explorer le répertoire de baryton. Aussi s’est-il vu confier le rôle d’Enée dans Didon et Enée de Purcell ainsi que celui de Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Debussy. Séduit par l’idée d’entretenir cette ambiguïté vocale et soucieux de ne pas rester prisonnier des rôles de jeunes premiers habituellement réservés aux ténors, Sébastien affirme une préférence pour les personnages sombres et dotés d’une psychologie complexe : il incarne ainsi Peter Quint dans Le Tour d’écrou de Britten à l’opéra d’Istanbul en 2013, un rôle qui lui vaudra le prix du meilleur interprète masculin du concours Armel Opéra.
En oratorio, il s’empare des rôles de narrateurs avec éloquence : il est notamment invité à chanter les solos de La Création et des Saisons de Haydn, Le Paradis et la Péri de Schumann, Elias de Mendelssohn, mais aussi Les Sept Paroles du Christ en Croix de César Franck.
Enthousiasmé par l’enseignement, Sébastien donne régulièrement des masterclass où des professionnels du chant bénéficient de ses conseils. C’est lors de ces stages qu’il collabore avec la soprano Marine Costa aux côtés de laquelle il a chanté le rôle de Turiddu dans Cavalleria Rusticana de Mascagni au festival de Calenzana.Depuis 2021, il enseigne le chant au CRR de Cergy-Pontoise.

Eric Martin-Bonnet

Eric interprète Jésus.

Eric remporte le concours “les voix d’Or” 90 et 4 prix dont le prix du public à Marmande tout en poursuivant ses études musicales à Paris. Il débute à Strasbourg dans Parsifal, à Bordeaux (Rigoletto), Avignon (La Forza del Destino, Un Ballo in Maschera), Nancy (Les Martyrs), et aux Chorégies d’Orange (Tosca).
Avec une voix a l’émission typiquement française, naturellement sombre et une diction parfaite, il est rapidement invité par les opéras de Bordeaux, Avignon, Metz, Toulon, Marseille, Toulouse… Son répertoire est très varié, de la musique ancienne (Zoroastre avec les Arts Florissants, Tancrède de Campra avec le Centre de Musique Baroque de Versailles), à la création contemporaine : il a participé récemment à la première mondiale de Matteo Falcone (Gouvy) et du dernier jour d’un condamné (David Alagna). Il participe actuellement à la production du Pauvre matelot de Darius Milhaud en tournée avec l’Arcal, et sera prochainement à l’opéra d’Avignon pour Samson et Dalila.
En 2019 il réalise sa première mise en scène et scénographie avec Tosca de Puccini au théâtre Comoedia de Marmande pour le festival en marmandais qui l’invite à nouveau en 2020 pour le Barbier de Séville de Rossini (version française sur les textes de Beaumarchais, qui sera repris à Gujan-Mestras) puis pour Don Giovanni en 2021.
Avec le Chœur Eolides, il a déjà incarné Hérode dans l’Enfance du Christ de Berlioz.

Augustin Chemelle

Augustin interprète Pilate.

Fils d’une artiste peintre et d’un médecin mélomane, Augustin Chemelle montre dès son plus jeune âge une curiosité insatiable pour de nombreuses formes d’art et développe des compétences dans divers domaines : tout en cultivant sa passion pour les arts plastiques en autodidacte, il se forme à la musique au CRR de Paris où il obtient son DEM de chant à l’unanimité. La particularité de son timbre clair, ainsi que sa sensibilité d’interprète dans la mélodie française, attirent l’attention de Philippe Jaroussky qui l’invite à intégrer son académie à la Seine Musicale.
Son parcours atypique débute néanmoins comme celui de n’importe quel jeune chanteur lyrique. Il se produit en tant que soliste dans de nombreux oratorios tels que le Requiem allemand de Brahms, la Passion selon Saint-Jean de Bach (rôle de Jésus et Pilate), ou encore L’Enfance du Christ de Berlioz sous la direction de Benjamin Fau. C’est à cette occasion qu’il rencontre son ami, la basse Éric Martin-Bonnet, avec qui il écume encore aujourd’hui les bars dans l’opéra Le Pauvre Matelot de Darius Milhaud et Jean Cocteau, aux côtés de l’ARCAL, compagnie lyrique.
Sur scène, le baryton s’inspire régulièrement des personnages excentriques peuplant les dessins animés de son enfance. C’est au cours de l’été 2018 que l’un de ses rêves les plus loufoques va se réaliser, lorsqu’il est sollicité par Nintendo et Ubisoft pour prêter sa voix au Phantom de Bwahpera, l’un des principaux méchants de Mario et les lapins crétins. Créé pour Nintendo Switch, ce jeu vidéo connaîtra un succès mondial et sans précédents.
Parmi ses futurs projets, on pourra l’entendre dans King Arthur de Purcell, mais aussi Le Christ aux Coquelicots (une création de Benoît Menut), ou encore le Requiem de Fauré (direction Denis Comtet, CD à paraître).
Depuis peu, il enrichit son éventail de compétences avec les arts du maquillage et du drag qu’il partage sur les réseaux sociaux et les scènes nocturnes parisiennes.

Maud Lerouge

Maud est notre soprano solo.

Maud découvre le chant lyrique à 16 ans, après un parcours d’apprentie violoniste. Formée aux conservatoires régionaux de Caen et de Paris, elle apprend la maîtrise technique de la voix auprès de Sophie Hervé. Artiste soliste et choriste, elle s’initie au chant polyphonique sous la direction de Michel Piquemal au choeur d’Île-de-France.
Ses inspirations sont multiples : répertoires lyriques, comédie musicale ou musiques actuelles…
Sur scène, elle a interprété Mélisande dans Pelléas et Mélisande de C. Debussy, Louise dans Les Mousquetaires au couvent de L. Varney et Chérubin dans Les Noces de Figaro de W.A. Mozart ; et jouera prochainement dans la création 2023 de la Fabrique Lyrique de Bourges.
Elle partage son quotidien entre la production de concert et l’art lyrique.

Virgile Pellerin

Virgile est notre alto solo.

Alors qu’il est en hypokhâgne, Virgile Pellerin se découvre une passion pour le chant lyrique. Il suit d’abord les cours de Mickael Mardayer au CRD de Pantin puis intègre, trois ans plus tard, à 21 ans, le CNSMD de Paris dans la classe d’Yves Sotin.
Contre-ténor, Virgile se passionne naturellement pour la musique baroque. En mars 2023, il interprète au CNSMDP les rôles de la Sorcière et de l’Esprit dans Didon et Énée, dirigé par Leonardo Garcia Alarcón. Également très attaché à l’ensemble vocal, il chante depuis 2021 dans le choeur du Concert Spirituel.
Voulant se spécialiser dans la musique contemporaine, il intègre en 2021 la classe d’Improvisation Générative du CNSMDP, dans laquelle il explore les différentes possibilités de sa voix en dehors du canon lyrique, sous les conseils du compositeur Alexandros Markeas et du saxophoniste Vincent Lê Quang. Sa pratique de chanteur improvisateur lui permet d’ouvrir ses horizons artistiques : il donne sa voix au théâtre, en décembre 2022, dans une création d’Aurelia Ivan (« Si la voiture est fétiche, l’accident ne l’est pas » pour le Théâtre de la Cité Internationale) et il collabore avec le jeune compositeur Samir Amarouch (Horizons, enregistré en mars 2023 pour l’émission France Musique « Création Mondiale » d’Anne Montaron).

Ambroise Divaret

Ambroise est notre ténor solo.

Chanteur, comédien, danseur, Ambroise se passionne pour la scène dès son plus jeune âge. Intégrant la maîtrise de Radio-France à l’âge de 11 ans, il a l’occasion de chanter dans des salles prestigieuses (Philharmonie, Pleyel, opéra Bastille…) dirigé par des chefs de renommée internationale (Seji Osawa, Daniele Gatti).
Sa découverte du chant s’accompagne d’un travail musical poussé qui passera par le piano, le violon, l’écriture, la composition et, plus tard, la direction. A 15 ans, il commence le théâtre au CRR de Boulogne Billancourt, jusqu’à obtenir son cycle spécialisé ; parallèlement, il poursuit en conservatoire sa formation de danseur en explorant différents styles (classique, jazz, la danse de caractère).
C’est assez naturellement qu’il décide de se tourner vers la comédie musicale en intégrant la classe libre des cours Florent en lien avec le théâtre Mogador en 2018. En 2019, il se recentre principalement sur le chant lyrique au CRR de Paris, où il poursuit également des études d’orchestration et d’écriture ; il continue aujourd’hui de s’y perfectionner tout en se produisant en tant que danseur, comédien et chanteur soliste avec différents ensembles. Il compte aujourd’hui a son répertoire de nombreux rôles qu’il a eu l’occasion de faire avec orchestre, comme Ferrando (Mozart), Orphée (Gluck), Roméo (Gounod), Obadias (Mendelssohn), Victor et le comte Leoni (Auber). Il a également une bonne expérience du répertoire religieux de Bach à Poulenc, ayant eu l’opportunité de chanter plusieurs requiem, messe et motets d’époques et de styles différents.
Parallèlement à sa carrière d’interprète, Ambroise Divaret compose et fait jouer ses œuvres, dont la dernière, « Barbe Noire », un opéra comique réunissant 80 artistes sur scène, a pu être donnée en octobre 2022 à Paris.